8 mars 1683 – Traité de mariage entre honnête Estienne REGNAUD fils et de l’autorité de maître Jean REGNAUD de Passonfontaine, maire audit lieu, d’une part ; et honnête Catherine BERGER, fille et de l’autorité de maître Guillaume BERGER de La Chaux Val du Saugeais, résidant à Passonfontaine, d’une part. Jean REGNAUD, et de son autorité la Nicole SAINCT-ESPRIT, sa femme, ont fait bon et riche ledit Estienne REGNAUD, leur fils, futur époux, de la moitié de tous leurs biens meubles et immeubles, à partager après leur décès avec Jean Baptiste REGNAUD, leur autre fils. En réciproque de quoi, Guillaume BERGER, et de son autorité la Clauda BERTHIN CARRY, sa femme, constituent à Catherine, leur fille, future épouse, une dote de : - 10 francs « et ce pour tous drois, actions et prétensions qu’elle a et peut avoir es biens, hoiries et successions de ses dits père et mère, à quoy elle a renoncé expressément » ; - 390 francs sous forme de prêt « pour luy aider à suporter les charges de son mariage » ; - une vache ; - deux mères brebis conduisant leurs agneaux ; - un coffre de bois en chêne assorti de clef et serrures ; - « sept linceux, sept chemises, sept tabliés, sept couvre-chefs avec un lit assortit de travers et de couverte avec des rideaux de toille blanche » « Sera joyelé ladite future espouse de joyaux nuptiaux par son dit futur mary (…) à la somme de seize frans demy ». « Et en cas de viduité, pour autant de tems qu’elle s’abstiendra de convoler en seconde nopces, elle serat logée, nourrie et entretenue en la maison de son dit espoux en y travaillant selon son estat et condition » Fait et passé au moulin de Chantereine à Passonfontaine, par-devant Louys BERNARD d’Ornans, notaire, en présence de discrète personne messire Pierre MORAL, prête et curé à Passonfontaine, du sieur Jean Claude POURCELOT, Jean Estienne SERGENT amodiateur de la seigneurie de Rantechaux, et des sieurs Claude BOURDENET le Viel, Claude Antoine VERNEREY, Gaspard ISABEZ, Jean Claude BOURDENET, Claude GATAILLOT chirurgien, témoins soussignés avec les parties. Ont soussigné mais ne sont pas mentionnés : Jacque MAIRE et Simon FERNIER. (Archives départementales du Doubs, Fonds présidial de Besançon, cote 3E58/1, Louis BERNARD d’Ornans)